11.09.2009

Motörhead à Forest National, 05/11/2009

©Jan Van den Bulck (pour digg.be)

Motörhead à Forest, concert de l'impossible ! outre passé les louanges que l'on adresserait à notre créateur putatif sur la présence théoriquement chimérique (ou chimériquement théorique) d'un Lemmy pourtant toujours très au top, ce sont les conditions et autres imprévus de dernières minutes qui semblerait s'acharner sur les fans de rock'n'roll rapide.

déjà, puisqu'on est jamais assez con, il fallait évidemment que je me trompe de jour lors de ma prise de congé, croyant dur comme fer que le 5 octobre de cet an de grâce 2009 tombait un mercredi, c'est le jeudi, jour de sodomie et du tonerre, de brest ou d'ailleurs, que ce foutu jour devait tomber. les sourcis froncés, j'étais fatigué d'avance de devoir commencer le boulot à 7h20 le lendemain. ce n'est pas tout ! il a fallu que cette putain (pardon, les putains) d'sncb se décide pour faire sa grève bi-hebdomadère : pas de train, aucun.
merci donc à Mickaël qui, en plus d'être beau comme un dieu, se veut profondément philanthrope et qui a quand même bien voulu se bouger les fesses à onze heures du soir pour sauver ces deux âmes rockeuses en peines. merci encore, donc.

dans la salle, la première partie, était assurée par Spoil Engine qui reçut un accueil mitigé malgré leur metal extrême assez bien exécuté, au son personnel mais sans surprise.

pour en revenir à ce qui nous intéresse vraiment, Motörhead, ce post est finalement un non-être car, comme toujours, la bande aux deux tiers grande-britannique (Mickey Dee étant suédois) fut grandiose et il ne faudrait plus le préciser. nous déversant un flot de riffs tirés de toute leur discographie, agrémentés de ci et de là de solos improvisés téléphonés mais sommes toutes efficaces et conclu par un rappel authentique comme une billet de 15€ (genre, on fait un concert mais on avait oublié de jouer Ace Of Spades et Overkill, sisi), ce Lemmy pourtant fort statique nous en aura décidément mis PLEINS la gueule !
le watts à fond, les guitares acérées, ils n'en faut pas plus pour foutre une ambiance de feu dans tout Forest National, bien que la moitié des gradins soit inaccessible. l'AB aurait largement suffit et possédant une bien meilleures acoustique (surtout que pour 5€ les boules quies, je préfère les manger), elle m'aurait probablement épargné l'acouphène monstre que je me suis coltiné tout le jour d'après (en parlant de ça, "2012" à l'air de craindre un max, au moins autant que son prédécesseur).

bref, c'était l'ambiance et on y retourne dès qu'ils reviennent. Motörhead mérite son statut de légende, pour toutes ses qualités et tout ses défauts.

ps : big-up à moi-même que j'ai trop kiffé car il fut le seul avec moi à danser, sauter et chanter comme un furieux sur In The Name Of Tragedy, grand tube trop méconnu durant lequel Forest n'avait plus vraiment l'air d'être là. écoutez Inferno. cqfd.

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