11.30.2009

Slumdog Millionaire : l'homme qui gagnait trop


l'ayant mit de côté au profit d'un non moins excellent Mesrine, c'est seulement maintenant que je me suis décidé de visionner cet OVNI prodige qui, on nous l'assurait haut et fort, devait plaire à tout le monde tellement qu'il était trop bien de partout, raflant, à l'instar de son héros, le gros lot : 4 Golden Globes, 7 BAFTA et 8 très estimables Oscars.
comme promis, le film propose une histoire fort originale et trow'belle (dont je ne vous peinerais pas de la lecture) mais il offre surtout une structure scénaristique à la fois simple et audacieuse, des acteurs authentiques, une musique qui sied à merveille à la mise en scène et au découpage énergique, souvent frénétique, typiquement Boylien, conférant au résultat final une ambiance qui lui est propre et une réelle épaisseur.
abordant plusieurs thêmes plus ou moins interessants mais sans jamais faire sombrer le navire dans des eaux de mauvais goûts, le long-métrage a le mérite de partager une vision sans concession malgré ses accotés, surtout le dénouement, grand spectacle mais se serait sans compter un autre aspect de l'œuvre : l'hommage fait au cinéma de Bollywood, cette étrange curiosité de l'autre bout de la planète qui n'intéresse pas grand monde, amuse les autres mais passionne pourtant des milliards d'Indiens.

en somme, Slumdog Millionnaire est un film qui réussit a être interessant, divertissant, équilibré et très bien construit, sans réelle prétention. un coup astucieux et réussis d'un Dany Boyle qui prouve encore une fois qu'il est capable du pire comme du meilleur et, finalement, une rafale de prix, toute proportion gardée, bien méritée.

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